Nom : Gnahoré
Prenom : Boni
Pays: Cote d'Ivoire
Boni Gnahore est l’un des artistes de tout premier plan sur la scène Africaine. Il tient sa grande expérience artistique musicale du village Ki-Yi M’bock d’Abidjan (Côte D’Ivoire), dirigé par Wèrè Wèrè Liking, et dont il est l’un des co-fondateurs.
Le village Ki-Yi est un centre panafricain de résidences et de formation artistique. De 1985 à 1997, Boni y travaille, participe à toutes les créations importantes de ce centre et joue comme acteur, chanteur-compositeur et percussionniste.
En 1989, Boni crée les musiques de « Sundjata, l’épopée Manding » avec Richard Harmel pour la compagnie « Amoros et Augustin » de Strasbourg et il joue comme musicien chanteur.
En 1992, il participe à la création de l’opéra «Un touareg s’est marié à une pygmée». Il compose plusieurs titres et assure la direction des percussions et chants auprès de Ray Lema, directeur musical du projet. Avec toutes ces créations, Boni Gnahore fait des tournées en Afrique et dans le monde : en France et dans d’autres pays d’Europe, au Japon, au Canada, aux Etats- Unis, au Mexique.
En 1997, Boni Gnahore crée son propre groupe, «Le Chœur Attoungblan», au sein du village Ki-Yi . Avec ses musiciens, il crée son concept «Les percussions chantées et les chanst percutés» et réalise son premier album «Pédou». Après plusieurs concerts en Côte d’Ivoire et plusieurs séries de tournées, il sort son deuxième album en 2002, « Attegbono ».
En 2003, Boni Gnahore reçoit un prix : il est lauréat 2003 du programme Villa Médecis hors les murs par l’Association Française des Actions Artistiques. Il sort son troisième album « Africa non stop » et fait une tournée en Hollande. Depuis 2005, Boni Gnahore évolue en Europe où il est installé. Il participe à différents festivals de musiques.
En 2008, Boni dirige la création musicale du spectacle « Afro Breizh ». Une grande fusion de la musique Bretonne et la musique Africaine, rencontre Afrique-Bretagne. En décembre 2012, à l’occasion de la sortie de son quatrième album «Kumbélé Kumbélé», Boni Gnahore, toujours fidèle à son concept : le chœur Attoungblan, basé sur la rencontre de la tradition et de la modernité , des voix percutées et des percussions chantées, s’entoure de musiciens alsaciens, camerounais, ainsi que de sa fille Dobet Gnahore et Colin Laroche de Féline le guitariste. Dans cet album, Boni s’inspire de la vieille rumba Congolaise qui a marqué son enfance. Découverte de nouvelles mélodies reprises par le «Tamanoi», son tambour mélodieux à six têtes.
Nouvel album : Kumbélé Kumbélé (« Dansons, dansons » en langue Lingala)
Boni Gnahore est de retour avec “Kumbélé Kumbélé” : c’est le nom de l’album de 12 titres qui fait depuis début 2012 le bonheur de ses fans ivoiriens et des mélomanes du monde entier, en quête de voyage musical au coeur de l’Afrique.
L’album est un grand rendez-vous de rythmes, de mélodies et de percussions, où les voix humaines se mêlent à celles des instruments. Une grande énergie vitale se dégage de l’œuvre. Cette œuvre est aussi un regard sur le passé de la Côte d’Ivoire qui a été un grand carrefour musical dans les années 70 et 80. Cet album puise son inspiration dans le riche patrimoine bété» (centre-ouest de la Côte d’Ivoire d’où Boni Gnahore est originaire.)
Sur cet album enregistré au studio “Anonéko” à Givet, Boni Gnahore a bénéficié de la collaboration artistique de l’excellente Dobet Gnahore, sa fille ainée, notamment aux chœurs. Colin Laroche de Féline s’est chargé de la prise de son, des arrangements et des ressources sonores des guitares.
Boni Gnahoré inscrit ce nouvel album dans la lignée de la réconciliation nationale : La Côte d’Ivoire a vécu la plus grave crise de son histoire. Les enfants d’un même pays se sont affrontés, les armes à la main, semant la mort et la désolation dans de nombreuses familles. C’est pour juguler ce mauvais sort que Boni Gnahore veut “se faire entendre » et réconcilier les Ivoiriens avec la paix et la gaieté par la danse.
Discographie
Boni Gnahore a quatre albums solo à son actif, et deux albums collectifs avec le groupe Ki-Yi, dans lesquels il a largement participé à la composition et à la direction musicale.
Janvier 2012 : Kmbélé Kumbélé
Février 2004 : Africa non stop
Novembre 2002 : La paix, Attegbono
Août 2000 : Pédou
Mars 1995 : Un touareg s’est marié à une pygmée (création collective)
Février 1993 : Carnet A (création collective)